Login

Question à… Le contrat-cadre que l’Unell négocie avec Lactalis laissera-t-il de la place à des spécificités régionales ?

Claude Bonnet, président de l’Unell

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L’Unell rassemble 8 OP et 3 000 producteurs pour 1,2 milliard de litres. Nous ne voulons pas négocier en ordre dispersé avec Lactalis. Cette structuration va trouver son aboutissement par sa reconnaissance en association d’OP. Nous espérons son agrément en mars. L’Unell aura encore plus de légitimité pour négocier le nouveau contrat. Nous visons un contrat-cadre, d’ailleurs demandé par la loi Sapin 2, qui serait le socle commun aux 8 OP. Nous souhaitons dans ce contrat-cadre une nouvelle formule de calcul du prix du lait qui intégrera le mix-produits de l’entreprise, ou qui l’approchera. Notre rencontre mi-décembre avec Lactalis montre une convergence de vue sur cet objectif avec la prise en compte des PGC France, en plus des fromages à l’export et des produits industriels. Ce sera nouveau et bien sûr, cela reste à affiner dans une formule que nous souhaitons beaucoup plus réactive aux marchés qu’actuellement. La loi Sapin 2 demande également que ce calcul soit lié aux coûts de production. C’est aujourd’hui un point délicat dans les discussions, tout comme la gestion des volumes. Les OP doivent être des partenaires dans la gestion de la restructuration.

L’Unell n’est pas là pour étouffer les OP. Il revient à chaque OP de discuter avec Lactalis pour coller à sa spécificité régionale. C’est ce que nous souhaitons expliquer prochainement aux responsables de l’OPL Grand Ouest et de FMB. Les différentes OP Lactalis s’aperçoivent qu’elles négocient les mêmes choses. Elles seront plus fortes si elles ont une position commune. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement